750 grammes
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La Cave de Tahiti

28 septembre 2008

VIII - Conditions générales de ventes

CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE


Les présentes Conditions Générales de Vente s’appliquent à tout internaute enregistré dans la galerie marchande virtuelle
http//lacavedetahiti.canablog.com, ci-après « le Client », pour toute commande en ligne de produits et/ou services auprès de tout vendeur et/ou prestataire indépendant, affilié à ladite galerie pour la commercialisation de ses produits et/ou services, ci-après dénommé « le Commerçant ».
Lesdites Conditions Générales de Vente régissent les rapports entre le Client et le(s) Commerçant(s), à l’exclusion de tout tiers.
Dès lors, cela ne concerne pas les sites des commerçants auxquels il est possible d’accéder depuis la galerie http//lacavedetahiti.canablog.com via un simple lien hypertexte, qui sont indépendants.
Les présentes Conditions Générales de Vente pourront ponctuellement faire l’objet de modifications. Il est donc nécessaire que le Client consulte les Conditions Générales de Vente avant de valider chaque commande. Ces modifications sont opposables à compter de leur mise en ligne et ne s’appliquent qu’aux commandes passées à compter de cette date.

ARTICLE 1 – NATURE DES PRODUIT, PRIX ET PROPRIÉTÉ


1.1-Les prix des produits et services proposés à la vente par le Commerçant sont indiqués en francs pacifiques (XPF) hors taxe (TVA 16%) hors frais d'expédition.

1.2-Les frais d’expédition éventuels sont à la charge du Client.

1.3-Les produits demeurent la propriété du Commerçant, jusqu’au complet paiement du prix demandé, frais d’expédition éventuels inclus.

1.4-Le Commerçant se réserve le droit de modifier à tout moment le prix de chaque produit et/ou service étant entendu que les commandes sont facturées aux prix en vigueur au moment de leur validation par le Client.

ARTICLE 2 – COMMANDE ET LANGUE


2.1-La commande ne peut être validée sur
http//lacavedetahiti.canablog.com qu’à la condition que le Client se soit préalablement identifié par l’entrée de son identifiant et de son mot de passe, qui lui sont strictement personnels. Toute commande passé à l’aide de l’identifiant et du mot de passe du Client est réputée avoir été ordonnée par ce dernier.

2.2-Les commandes se font en langue française et toutes informations relatives à ces commandes et à leur paiement sont également fournies en langue française.

2.3-Le Commerçant se réserve le droit de refuser ou d’annuler une commande d’un Client avec lequel un litige commercial pourrait exister concernant une commande antérieure effectuée via
http//lacavedetahiti.canablog.com ou par un autre moyen.

ARTICLE 3 – VALIDATION DE LA COMMANDE


3.1-La validation d’une commande et son paiement n’est possible qu’après acceptation des présentes Conditions Générales de Vente, et tout achat implique obligatoirement une adhésion pleine et entière à l’ensemble de leur contenu.

3.2-Les commandes et paiements validés et enregistrés sur
http//lacavedetahiti.canablog.com constituent la preuve des transactions commerciales passées entre le Commerçant et le Client.

3-3-Toute validation de commande vaut acceptation ferme et irrévocable de la commande par le Client et notamment des prix, description du produit et/ou service commandé(s) et plus généralement toutes caractéristiques mentionnées par le Commerçant sur
http//lacavedetahiti.canablog.com concernant ledit produit et/ou service.

ARTICLE 4 – PAIEMENT ET SÉCURITÉ


4.1-Le règlement des commandes validées, avec ou sans livraison, s'effectue par virement bancaire, chèque ou espèce.

4.2-Le débit du chèque ou virement est effectué avant l’expédition de la commande par le Commerçant, si la commande est livrée à domicile. Si le Client opte pour un retrait du produit à l’entrepôt du Commerçant, le débit du chèque ou virement est effectué à compter du retrait de la Commande par le Client.

4.3-Lorsque l’ordre de paiement est accepté, le Client reçoit automatiquement une confirmation détaillée par courriel (courrier électronique), à l’adresse que le client aura précisé.
Ce courriel confirme que l’ordre de paiement a été accepté et que la commande du Client a bien été transmise au Commerçant concerné et non que le produit commandé est disponible.

ARTICLE 5 - DISPONIBILITÉ DES PRODUITS


5.1-Les offres de produits et services, et leur prix affichés par le Commerçant dans
http//lacavedetahiti.canablog.com sont valables dans la limite des stocks disponibles.
Pour les produits non stockés dans les entrepôts du Commerçant, les offres sont valables sous réserve de disponibilité des produits chez le Commerçant.

5.2-Dans l’hypothèse où tous les produits commandés ne seraient pas disponibles dans les stocks du Commerçant, le Client en sera informé par courriel dans les meilleurs délais. A cette occasion, le Commerçant et/ou son prestataire, indiquera au Client un nouveau délai de réception du ou des produit(s) et/ou de leur disponibilité.
Le cas échéant, le Client pourra à son choix accepter de recevoir le(s) produit(s) dans ce nouveau délai, soit demander au Commerçant(s) concerné(s) d’annuler sa commande. Dans cette dernière hypothèse, le Client doit demander l’annulation au Commerçant par courriel dans un délai de 7 jours suivant la réception du courriel reçu du Commerçant. A défaut de demande d’annulation dans le délai ci-dessus, le Client sera réputé avoir accepté le nouveau délai susmentionné.

5.3-Dans l’hypothèse où l’un ou plusieurs des produits commandés ne serait (seraient) pas disponible(s) dans les stocks du Commerçant ou de son Fournisseur, le Client en sera informé par courriel dans les meilleurs délais. A cette occasion, le Commerçant et/ou son prestataire, indiquera au Client un nouveau délai de réception du ou des produit(s) non disponible(s) et/ou de leur disponibilité en magasin.
Le cas échéant, le Client pourra à son choix accepter ce nouveau délai, soit demander au Commerçant l’attribution d’un bon d’achat d’une valeur équivalente, valable sur l’ensemble des produits du Commerçant concerné, disponibles sur
http//lacavedetahiti.canablog.com. Dans cette dernière hypothèse, le Client doit demander l’attribution du bon d’achat au Commerçant par courriel dans un délai de 7 jours suivant la réception du courriel reçu du Commerçant. A défaut de demande de bon d’achat dans le délai ci-dessus, le Client sera réputé avoir accepté le nouveau délai susmentionné.

5.4-Dans l’hypothèse ou le produit ne serait plus fabriqué, importé et/ou distribué par le Commerçant ou son fournisseur, le Commerçant en informera le Client par courriel et la commande sera automatiquement annulée.

ARTICLE 6 – RETRAIT - LIVRAISON


6.1-Le Client peut, au moment de la validation de sa commande, opter pour un retrait du ou des produit(s) dans l’entrepôt du Commerçant concerné.
La quantité de produits commandés lui sera réservée pour une durée de sept jours à compter de l’enregistrement de sa commande par le Commerçant. Cette réservation ne vaut que sous réserve de la disponibilité des produits commandés dans les stocks du Commerçant, au jour de l’enregistrement de la commande.

6.2-Si le Client choisit d’être livré, il s’engage à communiquer lors de sa commande toutes informations de nature à permettre au transporteur partenaire de
http//lacavedetahiti.canablog.com (ci-après le « Transporteur ») d’assurer la livraison dans les meilleurs délais. Le Client doit notamment indiquer l’île et le lieu de livraison (commune, point kilométrique, adresse, servitude, code d’accès, téléphone, etc.)
La livraison est effectuée uniquement si l’ordre de paiement de la commande du Client a été accepté.

6.3–La zone géographique de livraison des produits est définie sur la fiche de chaque Commerçant et/ou de chaque produit. A défaut, la zone géographique de livraison couvre les îles de Tahiti et Moorea.

6.4–Les délais de livraison éventuellement indiqués sur
http//lacavedetahiti.canablog.com, sont des délais moyens et indicatifs, estimés à compter du départ de la commande des locaux du Commerçant.
Si la livraison est envisageable dans les délais, le Commerçant concerné en informe le Client dans les 48 heures de l’enregistrement de la commande. A défaut de confirmation par le Commerçant, le Client est invité à prendre contact avec le Commerçant par téléphone pour convenir d’un autre délai de livraison. A cette occasion, le Client peut soit confirmer sa commande pour ce nouveau délai, soit l’annuler. Toute annulation doit être confirmée par le Client en adressant au Commerçant un courriel d’annulation.

6.6-La livraison de plusieurs articles commandés auprès de commerçants différents, au cours d’une même session, est gérée par le Transporteur et le Commerçant de façon à optimiser les délais de prise en charge et d’acheminement, et fondée en premier lieu sur le principe « d’un Commerçant, une livraison ». Ainsi, le Client peut être livré de façon fractionnée pour une ou plusieurs commandes dès lors que l’optimisation de l’acheminement le requiert.

6.7- Dans l’hypothèse où le Client ne serait pas à son domicile au moment de la livraison, signalée par un avis de passage, celui-ci est invité à prendre contact avec le Commerçant concerné par la commande en cause.

ARTICLE 7 - RÉCLAMATIONS


7.1-Réclamation pour non-conformité et/ou vice apparent
Le Client est tenu de vérifier au jour de la livraison que le produit livré est conforme à la commande et dépourvu de vices apparents. Le cas échéant, le Client indique sur le bon de livraison sous forme de réserves manuscrites accompagnées d’une signature, toute anomalie concernant le(s) produit(s), en particulier l’état de l’emballage du ou des Colis.
A défaut de réserves effectuées dans les conditions précitées, les produits livrés seront réputés conformes, dépourvus de vices apparents et acceptés par le Client.
Toutes les réclamations doivent ensuite être adressées au Commerçant par courrier électronique dans les 7 jours ouvrables après la livraison de la commande, à défaut de quoi aucune réclamation ne pourra être introduite contre le Commerçant.
Le Client dispose alors d’un délai de 7 jours à compter de cette signification pour retourner le(s) produit(s) au(x) Commerçant(s) concerné(s). Le(s) produit(s) peut (peuvent) également être rapporté(s) par le Client directement a l’entrepôt du Commerçant, sous réserve des dispositions prévues à l’article 9 ci-dessous.
Le Commerçant ne prendra en considération les réclamations qu'à la condition que le Client mette à sa disposition, outre le(s) produit(s) litigieux, le(s) carton(s) et/ou l'emballage ayant servis pour le transport, lesquels pourront être conservés par le Commerçant jusqu'à ce que la réclamation soit réglée.
En tout état de cause, une seule réclamation peut être introduite relativement à un colis livré. L'acceptation par le client de la réparation d'une réclamation par le Commerçant éteindra tout droit de réclamer toute autre réparation relativement à ce colis.

7.2-Réclamation pour non-livraison.
Si la commande du Client pour Tahiti et Moorea n’est pas livrée 7 jours ouvrables après la date prévue pour la livraison, celui-ci contactera le Commerçant par courrier électronique pour l’informer du défaut de livraison.

ARTICLE 8 – DÉLAI DE RÉTRACTATION


8.1-Le Client dispose d'un délai de 7 jours à compter de la réception d’un produit pour le retourner, ou à compter de l’acceptation de l’offre pour annuler un service.
Tout retour de produit doit être adressé au Commerçant par colis recommandé avec accusé de réception. Le(s) produit(s) peut (peuvent) également être rapporté(s) par le Client directement a l’entrepôt du Commerçant, sous réserve des dispositions prévues à l’article 9 ci-dessous.
Concernant les produits personnalisés, le Client renonce d’ores et déjà à se rétracter.

8-2–Si le produit est retourné ou rapporté au Commerçant dans le délai prévu à l’article 8.1, le Client indiquera au Commerçant par Courrier électronique s’il souhaite obtenir un bon d’achat d’une valeur équivalente au produit retourné, valable sur l’ensemble des produits du Commerçant, disponibles sur
http//lacavedetahiti.canablog.com ou un remboursement.

ARTICLE 9 - RETOUR DE PRODUITS


9.1–Avant tout retour du ou des produit(s) au Commerçant concerné, pour quelque cause que ce soit, le Client devra impérativement contacter le Commerçant en appelant le numéro de téléphone figurant sur la page de présentation du Commerçant sur
http//lacavedetahiti.canablog.com, afin d’obtenir l’autorisation de retour du Commerçant. Cette autorisation du Commerçant doit être notifiée au Client par Courrier électronique. Tout produit réexpédié sans autorisation préalable du Commerçant, telle que prévue aux présentes, pourra être refusé et retourné au Client par le Commerçant.

9.2–En cas de rétractation du Client, les frais de livraison ne sont pas remboursés par le Commerçant et le retour du ou des produits se fait aux frais du Client.

9.3–Les produits retournés doivent l’être dans l’état d’origine et complets (emballage, accessoires, cartons…), accompagnés de la facture reçue au jour de la livraison.

9.4–Les produits retournés incomplets pourront être refusés par le Commerçant.

9.5–De même, les produits retournés endommagés pourront être refusés par le Commerçant, sous réserve des dispositions prévues à l’article 7 des présentes.

9.6–Tout, remplacement ou remboursement d’un produit interviendra dans un délai maximum de 15 jours à compter du retour du ou des produit(s) litigieux, sous réserve du stock disponible en produit pour un remplacement.

ARTICLE 11 - SERVICE D’INFORMATION


11.1-Pour toute question relative à l’utilisation de la galerie marchande
http//lacavedetahiti.canablog.com, ou pour toute question relative à un produit en particulier ou tout problème quant au traitement de la commande, le Client peut contacter le Service d’Information des Utilisateurs à l’adresse suivante : lacavedetahiti@gmail.com

ARTICLE 12 - RESPONSABILITÉ


12.1-Le Commerçant garantit au Client que les produits proposés sur
http//lacavedetahiti.canablog.com sont conformes à la législation en vigueur en Polynésie Française.

12.2-Les photographies des produits proposés par le Commerçant dans la galerie marchande
http//lacavedetahiti.canablog.com ne sont fournies qu’à titre illustratif et ne constituent en aucun cas un document contractuel et/ou une preuve de conformité avec le descriptif fourni pour chaque produit.

12.3-Le Commerçant dégage sa responsabilité pour tout manquement à ses obligations contractuelles dans l’hypothèse d’un cas de force majeure y compris catastrophes, incendies, grèves internes ou externes, défaillances ou pannes internes ou externes, et d’une manière générale tout évènement ne permettant pas la bonne exécution normale des commandes.

ARTICLE 13 - DROIT APPLICABLE - LITIGES

13.1-Le présent contrat est soumis à la loi française applicable en Polynésie Française.

13.2-La langue du présent contrat est la langue française.

13.3-Tout litige entre un Commerçant et un Client qui n’auraient pas trouvé de compromis amiable, relève de la compétence du Tribunal compétent de Papeete.

ARTICLE 14 - INFORMATIONS LIÉES AU CLIENT

14.1-Les informations concernant le Client, saisies dans http//lacavedetahiti.canablog.com, sont nécessaires à la gestion de ses commandes. Passant commande sur http//lacavedetahiti.canablog.com, le Client accepte qu’elles soient transmises au Commerçant en charge du traitement des commandes et au Transporteur en charge de leur livraison. Ces informations sont également conservées pour des raisons de sécurité, afin notamment de respecter les obligations légales et réglementaires en vigueur.
Conformément à la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, le Client dispose d'un droit d'accès et de rectification aux données personnelles qui le concerne. Il suffit d’adresser un Courriel au Service Information à l’adresse suivante : lacavedetahiti@gmail.com ou par courrier à :

La cave de tahiti
BP 4576 PAPEETE 
98713 TAHITI

En indiquant nom, prénom, courriel, adresse géographique et Boite Postale et numéros de téléphones.

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22 septembre 2008

CATALOGUE

LE CHAMPAGNE DRAPPIER

drappier


Sans_titreCARTE_D_OR

  La Cuvée Carte d’Or est l’expression même du style Drappier. Avec 80 à 90 % de Pinot Noir, 5% de Pinot Meunier et 5 à 15% de Chardonnay, on savoure presque un Blanc de Noirs.

   La robe se reflète dans des ors riches quelquefois cuivrés. Aucune technique de vinification ne vient modifier la couleur naturelle de la cuvée.

   Au nez, le bouquet de fleurs d’églantier cède vite la place aux arôme de fruits à noyau telle la pêche blanche des vignes. Une touche épicée annonce une bouche puissante et complexe.
Au palais, l’ensemble est d’emblée vineux, dominé par les fruits mûrs : pêche, abricot et fruits rouges. La fraîcheur naturelle est à peine habillée d’un dosage discret qui assure une fin de bouche tout en longueur.

   En murissant le Carte d’Or vous étonnera avec des notes de pain d’épices, de fruits confits et de viennoiseries.
L’étiquette jaune et or, créée en 1952, est le signe distinctif d’une cuvée riche et gourmande tout en fraîcheur.

Tarif ht: 4569xpf

En stock



LE CHAMPAGNE COMTE AUDOIN DE DAMPIERRE


blason




grande_cuvee

Brut Grande Cuvée


Un champagne de grande tradition comme on l'a toujours fait. Frais, distingué, agréable. Presque toute la production est consommée lors de réceptions ou de mariages.

Assemblage : 30 % Chardonnay, 40 % Pinot Noir et 30 % Pinot Meunier.






Tarif ht: 6.422 xpf

En stock







ambassadeur

Brut Cuvée des Ambassadeurs


Ce champagne orne la table de nombreuses Ambassades de France, il est en quelque sorte l'âme légendaire d'une France brillante.

Assemblage: Premier Cru. 50% Chardonnay et 50% Pinot noir dont une partie de Bouzy.














Tarif ht: 8286 xpf
En stock

Pour toute commande en volume ou vous bénéficiez d'un Comité d'entreprise ou d'une Amicale dans votre entreprise.....

Contacter nous: lacavedetahiti@gmail.com ou 785.185


22 septembre 2008

MATAVAI RHUMS, rhum arrangé de tahiti




En cours de construction

22 septembre 2008

TOUT SAVOIR SUR LE CHAMPAGNE...

    SOMMAIRE

  •     I- Histoire du Champagne
  •     II-  Les zones

                + 2.1.1 Historique de la zone d'appellation
                + 2.1.2 La procédure d'extension
          o 2.2 Le classemento
         2.3 Prix des vignobles

  •     III- Données techniques

          o 3.1 Cépages utilisés
          o 3.2 Vinification
          o 3.3 Types de vins

  •     IV- La bouteille de champagne

          o 4.1 Flacons
        o 4.2 Le bouchon

  •     V- Instances officielles
  •     VI- Le marché du champagne

                + 6.1.1 La superficie
                + 6.1.2 La production annuelle
                + 6.1.3 Les stocks
                + 6.1.4 Les expéditions
          o 6.2 L'appellation d'origine contrôlée
          o 6.3 Les millésimes

  •     VII- Anecdotes et informations pratiques

          o 7.1 Une boisson réputée
          o 7.2 Œnologie
          o 7.3 Savoir lire une étiquette
          o 7.4 Critères de qualité d'un champagne
          o 7.5 Servir le champagne
                + 7.5.1 Déboucher la bouteille avec douceur
                + 7.5.2 Servir frais
                + 7.5.3 Le service
                + 7.5.4 Quelques biscuits
          o 7.6 Sabler ou sabrer le champagne ?
          o 7.7 Le champagne et la santé
          o 7.8 Le champagne rouge

  •     VIII- Changement climatique
  •      IX- Citations   



I-Histoire du Champagnes

    La culture de la vigne en Champagne remonte à l'époque gallo-romaine quand les Romains plantent les premiers ceps dans la région.

    Le vignoble est par la suite conservé grâce à l'intérêt que lui porte le clergé, en particulier celui de Reims et celui de Châlons-en-Champagne. C'est en effet l'abbaye de Saint Pierre au Mont, à Châlons sur Marne, qui planta de nombreuses vignes dans les domaines qu'elle possédait en Champagne.

    En l'an 1114, l'évêque de Châlons, Guillaume de Champeaux, fit rédiger la grande charte champenoise qui confirma cette abbaye dans toutes ses possessions agricoles et vinicoles. Cette charte, dont l'original est perdu mais dont une copie est conservée aux Archives de la Marne, est considérée comme l'acte fondateur du vignoble de Champagne : par cette confirmation, toutes les conditions sont réunies pour que le vignoble se développe en paix et puisse prospérer. Dès lors les moines n'ont pas cessé de cultiver la vigne et de produire du vin de plus en plus élaboré.

    Durant l'époque féodale, les vins de Champagne sont classés parmi les « vins de France » considérés comme produits dans le bassin parisien. Durant le règne d'Henri IV, il acquiert le nom de vin de Champagne sur Paris (mais cette dénomination s'impose plus difficilement dans la région, le terme champagne désignant des terres non fertiles, qui ne peuvent servir que de pâturages aux moutons).

    Au cours du XVIIe siècle, les vins de Champagne séduisent de plus en plus d'amateurs dans les cours royales de France et d'Angleterre sous l'impulsion de certaines familles parisiennes qui possèdent des terres en Champagne. Ce siècle marque aussi une évolution des « vins de Champagne » correspondant au désir des consommateurs de vins gris, très faiblement colorés mais qui, selon les vignerons, vieillissent très mal en fûts.

    Le champagne est donc rapidement mis en bouteille (vers 1660) afin d'assurer une meilleure conservation des arômes (avec un tirage avant la fin de la première fermentation) mais devient en contrepartie naturellement pétillant (surtout pour les champagnes ayant peu d’alcool, étant peu colorés et dont le tirage est fait à l'équinoxe de printemps). Ce caractère effervescent cause beaucoup de soucis aux vignerons, à tel point qu’il est surnommé « vin du diable » ou « saute-bouchon » à cause des bouteilles qui explosent ou des bouchons qui sautent sous la pression. Pour ces raisons, si les Anglais n’avaient pas été conquis par ce vin pétillant, le champagne ne serait peut-être pas ce qu'il est aujourd’hui, car dès cette époque, les Anglais achètent aux Champenois des tonneaux de vin effervescent en vrac qu'ils se chargeaient de mettre eux-mêmes en bouteilles. Ils avaient aussi observé que la meilleure époque pour provoquer la prise de mousse était le printemps. En 1676, un poète londonien chantait « le champagne effervescent qui ranime rapidement les pauvres amants languissants. » Dom Pérignon


    En 1670, dom Pérignon (1638-1715), un moine cellérier de l'abbaye bénédictine d’Hautvillers, va être le premier à pratiquer l'assemblage du raisin qui améliore la qualité du vin et en fait disparaître certains défauts. C’est aussi dom Pérignon qui introduit l'emploi du bouchon de liège maintenu à la bouteille par une ficelle de chanvre imprégnée d'huile, ce qui permet au vin de garder sa fraîcheur et sa mousse. De plus, il fait renforcer les bouteilles en adoptant un verre plus épais pour éviter que la bouteille n'explose, mais malgré les efforts du moine, l'effervescence du vin reste empirique jusqu'aux recherches de Louis Pasteur sur la fermentation, au XIXe siècle. Les crayères près de son abbaye seront utilisées pour conserver le champagne à température et humidité constante. Par la suite, d'autres caves seront creusées en pleine craie.

    Selon le chanoine Jean Godinot qui écrivit en 1718 que « depuis plus de vingt ans le goût des Français s'est déterminé au vin mousseux », le champagne effervescent auraient été donc commercialisé dans des bouteilles spécifiques pour la première fois en France vers 1695. D'autres archives attestent que, en l'an 1729, à Épernay, Nicolas Irénée Ruinart fonde à Reims, le premier négoce en vin de Champagne effervescent, la maison Ruinart. En 1730 est fondée la maison Chanoine Frères à Épernay.

    Durant le XVIIIe siècle, le champagne commence à acquérir son rayonnement international, grâce aux propriétaires de célèbres maisons de champagne qui en assurent la promotion comme Florens-Louis Heidsieck ou Claude Moët, puis au XIXe siècle grâce à Pierre-Nicolas-Marie Perriet-Jouët et à la famille Bollinger. De même, certaines femmes après la mort de leur mari continuent le travail de ceux-ci, entre autres Mme Pommery, Mme Perrier et Mme Clicquot (surnommée la « Grande Dame de Champagne ») qui contribuent elles aussi à la notoriété du champagne. Le champagne fut même décrit comme étant le « vin de la civilisation » par Talleyrand.
    Avant qu'on apprenne à champagniser les vins blancs, ceux-ci étaient parfois (certaines années) naturellement pétillants. On retrouve une production de vins pétillants naturels aux quatre coins de l'ancienne Champagne, aussi bien dans l'Aube (du côté de Bar-sur-Aube) qu'en Haute-Marne, où le vin de Soyers (région de Bourbonne-les-Bains), vin de cépage produit à partir du meslier doré avait une typicité reconnue, avant l'invasion du phylloxéra en Europe et dans le Monde.
    En 1928, l'appellation champagne concernait seulement huit mille hectares et les expéditions se montaient à vingt-quatre millions de bouteilles.


II- Les Zones

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Il existe 4 zones de productions de raisins qui regroupent les 17 terroirs de champagne.


  •     La montagne de Reims (département de la Marne) : majoritairement exposée au sud, les coteaux sont implantés sur des sols dont la craie est profondément enfouie. Le cépage dominant y est le pinot noir. Dans les caves de la montagne de Reims reposent des champagnes réputés pour leur puissance, leur charpente et leur noblesse.


  •     Vallée de la Marne (Marne, Aisne et Seine-et-Marne) : les coteaux sont implantés sur des sols à dominante argilo-calcaire, à tendance marneuse. Le cépage dominant y est le pinot meunier. Les champagnes de la vallée de la Marne, grâce à leur grande diversité, possèdent un séduisant bouquet, du fruité et une grande souplesse.


  •     Côte des blancs (Marne) : ici, un cépage unique règne en maître : le chardonnay. La craie affleurante y est partout, véritable réservoir d'eau et de chaleur des sous-sols. La Côte des blancs donne naissance à des champagnes prisés, empreints de vivacité et d'esprit, aux arômes légers et délicats, symboles de finesse et d'élégance.


  •     Vignoble de l'Aube, Bar-sur-Aube, Bar-sur-Seine (Aube et Haute-Marne) : les sous-sols à tendance marneuse y sont principalement plantés de pinot noir. Les champagnes de la Côte des Bar sont des vins de caractère, à la belle rondeur et aux arômes complexes.


    Sur un peu moins de trente mille hectares de vigne au total, c'est le vignoble le plus septentrional de France avec 60 à 80 jours de gel par an. Il doit sa richesse à son morcellement, chaque village constituant un cru c'est-à-dire le produit d'un terroir et d'un climat, il existe 302 crus. Les plus grandes caves de Champagne se trouvent à Épernay et à Reims.

    Quelques parcelles de l'appellation Champagne (20 ha) se trouvent en Île-de-France dans les communes de Citry, Nanteuil-sur-Marne et Saâcy-sur-Marne (Seine-et-Marne). Le département de la Haute-Marne, peut lui aussi revendiquer l’existence de quelques dizaines d’hectares de vignes.

    En 2008 un dossier visant à inscrire les paysages du Champagne sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO sera soumis aux autorités françaises.


 Historique de la zone d'appellation

   Juste avant le début de la révolution française, le vignoble champenois s'étendait sur quelques 50 000 hectares. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le vignoble connaît avec 65 000 hectares son expansion maximale comprenant aussi 2 500 hectares dans le départements des Ardennes. Après les fléau du phylloxéra et de la Grande guerre, le vignoble s'est réduit à 12 000 hectares. Aujourd'hui, en 2007, le vignoble champenois s'étend sur 32 341 hectares.


   La procédure d'extension

   Depuis 2003, une procédure visant à l'extension de la délimitation de l'appellation a été lancée, cette nouvelle aire devrait être établie d'ici environ 10 ans.

   Cette procédure, dont le but est d'intégrer dans l'aire de production du vin de champagne quelques parcelles dûment certifiées d'une quarantaine de nouveaux villages, fait appel aux expertises des historiens pour rechercher des pratiques viticoles anciennes et à celles des géologues pour rechercher les parcelles concernées soit par les marnes du kimméridgien, les craies blanches du campanien ou les sédiments du paléocène toutes terres qui doivent fonder le sous-sol des terres champenoises dignes de porter la vigne noble.

   La désignation des parcelles devrait se faire à partir de 2009 avec le décret du Conseil d'État entérinant la nouvelle géographie des parcelles supplémentaires. La profession espère ainsi créer 2 à 3 000 nouveaux hectares en vignobles champenois. À 800 000 euros l'hectare, ce chantier devrait ouvrir une période de recours et de chicanes judiciaires — certaines parcelles se sont vendues dernièrement à près de 1,1 million d'euros. De ce fait ni les habitants, ni les autorités locales n'auront connaissance des localisations des parcelles ni de leur étendue, avant la validation par l'Institut national des appellation d'origine. Selon le CIVC : « Transformer des hectares de blé en hectare de vigne, c'est multiplier par 350 la valeur d'une parcelle cultivable ». Dans les villages, il se murmure qu'à ces prix là, si le cimetière est installé sur une parcelle intéressante, il ne faut pas hésiter à le déplacer.

   Parmi les villages potentiels Courcy, Courdemanges, Fismes, Montmirail dans la département de la Marne, Bouilly, Fontvannes, Javernant, Montgueux dans le département de l'Aube, Marchais-en-Brie dans le département de l'Aisne et Champcourt, Harricourt dans le département de la Haute-Marne. Les premières vignes des nouvelles parcelles devraient être plantées vers 2015, pour une première petite récolte deux ans après. De plus certains villages déjà aujourd'hui sous appellation pourront voir leurs surfaces s'agrandir.


    Le classement

    Les terroirs champenois sont classés en trois catégories, terroirs non classés, terroirs « premier cru » et les autres qui donnent des champagnes « grand cru ».

    Ce classement permet de déterminer le prix à payer au propriétaire de vignes pour son raisin. 100% correspond au « grand cru » et l'acheteur paye 100% du prix de référence.
    De 80 à 89%, les terroirs sont non classés. De 90 à 99% il s'agit de premier cru et le prix payé est en conséquence et va de 90 à 99% du prix de référence du raisin. Autrefois, le classement allait jusqu'à 60%.

    Sur les 324 Crus qui composent la champagne, seuls 17 ont droit à l'appellation Grand Cru et 43 à celle de premier Cru.


    Prix des vignobles

   En 2006, l'hectare s'est échangé en moyenne à 627 000 euros.


III-Données Techniques

Le champagne présente plusieurs originalités parmi les grands vins français :

  •     La vendange ou cueillette est manuelle (la machine à vendanger est interdite car il est essentiel que les baies de raisin parviennent en parfait état au lieu de pressurage. Le champagne est en effet un vin blanc issu en majeure partie d'un raisin noir - le pinot - et il convient pour cela que le jus incolore ne soit pas taché au contact de l'extérieur de la peau. Les dates des vendanges sont fixées par le CIVC grâce notamment à des prélévements effectués dans les semaines précédents la récolte afin de déterminer la maturité du raisin. Les vendanges se clôturent par une fête appelée cochelet.


  •     Le pressurage, effectué sur des pressoirs traditionnel ou pneumatiques, doit respecter l'extraction de 25,50 hl de jus débourbé pour 4 000 kg de raisin pressurés. Les premiers jus (20,50 hl), appelés « cuvée » sont le plus souvent vinifiés à part et donnent des vins de qualité supérieure aux seconds jus ou « tailles » (5 hl). Les jus suivants ou « rebêches » (entre 1% et 4% du volume), ne peuvent prétendre à l'appellation et doivent être expédiés en distillerie.


  •     L'assemblage entre cépages (types de raisins), crus (vins de diverses communes champenoises) et de millésimes différents (dans l'appellation) y est presque la règle, le but étant d'assurer une continuité dans les qualités œnologiques et organoleptiques. L'indication du millésime est possible (mais non obligatoire) quand seuls des vins de la même année sont assemblés. C'est généralement le signe d'une grande qualité.

C'est un vin pétillant maintenu sous pression dans sa bouteille par un bouchon ayant l'allure d'un champignon (contrairement aux bouchons cylindriques), tenu par une capsule et un muselet de fil de fer. À l'ouverture, le bouchon a tendance à sauter et le champagne jaillit et mousse, ce qui rend le service un peu délicat. Les bulles peuvent se former sur les aspérités du verre (de préférence une flûte à champagne), mais naissent le plus souvent au contact des fibres de cellulose ou des cristaux du vin. Les peptides résultant de la décomposition des levures de fermentation, attirent les moléules de CO2 et contribuent à la délicatesse de l'effervescence, avec d'élégantes colonnes de petites bulles naissant en différents points du vin.

  •     La marque (non obligatoire) est un élément essentiel de l'identification et les champagnes les plus prisés sont des champagnes de marque.

C’est le seul vin rosé français qui peut être fabriqué en assemblant du vin rouge (de Champagne) avec du blanc. Le Champagne rosé peut aussi être obtenu en laissant la peau des raisins noirs colorer le jus après pressurage.

    Cépages utilisés

Plusieurs cépages de la famille des pinots sont autorisés, dont trois principaux utilisés :


  •     Chardonnay (raisin blanc, 26 % de la surface plantée, qui donne un vin frais et délicat). Un champagne exclusivement élaboré à partir de ce cépage, que l'on retrouve dans la région des Côtes des Blancs, est appelé « Blanc de Blancs ».
  •     Pinot noir (raisin noir à pulpe incolore, 37 % de la surface plantée, donnant toutefois un jus blanc car les peaux n'ont pas le temps de teinter le jus lors du pressage et qui donne un vin charpenté et au bouquet fin),
  •     Pinot meunier (raisin noir à pulpe incolore lui aussi, un peu plus tardif que le pinot noir, 37 % de la surface plantée, qui donne un vin proche du pinot noir mais plus fruité et une aptitude de garde plus réduite),


et des cépages traditionnels (surfaces très limitées, quelques hectares) :

    * Arbane,
    * Petit meslier,
    * Pinot de juillet,
    * Pinot gris vrai (appelé dans l'histoire du vin de Champagne fromenteau),
    * Pinot blanc vrai.

Reste le cas du gamay qui n'est pas un pinot. Son utilisation est très controversée par les producteurs et fait l'objet jusqu'à nos jours d'une autorisation temporaire dans le seul département de l'Aube.

Rendement : 160 kilogrammes de raisin produisent 102 litres de moût, qui après les pertes en vinification (1,5 %) et au dégorgement (0,5 %), donneront 100 litres de vin commercialisable, soit 133 bouteilles de 75 cl.

Ainsi donc, le plus célèbre des vins blancs est majoritairement issu de raisins noirs. Obtenir un vin blanc à partir d'un cépage aussi tannique que le pinot noir (qui, rappelons-le, est le cépage des bourgognes rouges) témoigne tant de l'opiniâtreté des vignerons champenois que de l'amour qu'ils portent à ce cépage.

   Vinification

Le vin de Champagne est produit selon la méthode traditionnelle, jadis appelée méthode champenoise, qui consiste principalement à opérer une double fermentation du moût, la première en cuves, la seconde dans les bouteilles mêmes, en cave, avec remuage régulier. La croyance populaire veut que cette méthode soit l'invention de Dom Pérignon, moine de l'abbaye d'Hautvillers, près d'Épernay. Aujourd'hui, les historiens s'accordent plutôt pour dire qu'il est à l'origine de la technique de l'assemblage.

La première fermentation, appelée fermentation alcoolique est identique à celle que subissent les vins tranquilles (c'est-à-dire non effervescents). Elle peut être suivie, mais ce n'est pas toujours le cas, d'une fermentation malolactique. Les maisons Lanson, à Reims et, Senez, à Fontette, sont réputées pour ne pas pratiquer cette fermentation malolactique, pour garder au vin sa vivacité. Le vin de base est le plus souvent vinifié en cuve. Certains préfèrent néanmoins travailler à l'ancienne et vinifier en fût de chêne ; c'est le cas des maisons Krug et Bollinger.

En début d'année (qui suit la récolte), les vins sont suffisamment clairs pour être goûtés et procéder à l'étape de l'assemblage qui mélange en proportions variant à chaque année des vins de cépages, terroirs et millésimes différents (aucune autre A.O.C. en France ne permet ce type de mélange de vin de différents millésimes).

Quoi qu'il en soit, au moment d'embouteiller le vin de base ainsi obtenu, on lui ajoute la liqueur de tirage, composée de levures et de sucre. Cela enclenchera la dernière fermentation, dite prise de mousse. C'est cette deuxième fermentation qui va donner naissance aux bulles de dioxyde de carbone.La bouteille est alors bouchée avec une capsule métallique analogue à celle des bouteilles de bière.

Cependant, cette deuxième fermentation produit des lies abondantes dont on devra débarrasser le vin par la suite.

Suit alors la période de vieillissement du vin en bouteilles d'une année environ pour les non millésimés à trois ans et plus pour les bouteilles millésimées.

Après ce vieillissement, on rangeait autrefois les bouteilles sur des étagères appelées « pupitres » où elles étaient penchées le goulot vers le bas. Chaque jour, les bouteilles étaient remuées, c'est-à-dire tournées d'un quart de tour, d'un mouvement sec, afin de décoller les lies de la paroi de la bouteille et de les faire descendre vers le goulot. Cette technique est devenue anecdotique chez les négociants mais se pratique encore chez les petits vignerons qui ne sont pas équipés de moyens d'automatisation. Au bout de quelque temps, toutes les lies sont rassemblées dans le col, contre la capsule. Pour chasser le dépôt, on gèle alors le col dans un bain de saumure à -25°C et on ôte la capsule ; le dépôt est expulsé par le gaz sous pression, c'est l'étape du dégorgement. Le volume de champagne ainsi perdu est remplacé par un mélange de vieux vin et de sucre, appelé liqueur d'expédition : c'est l'étape du dosage. La quantité de sucre présente dans la liqueur va déterminer si le champagne sera brut, sec ou demi-sec.

Il existe aussi des champagnes non dosés : après le dégorgement, on complète le niveau de la bouteille avec du vin au lieu de la liqueur d'expédition. Ce sont des champagnes très « nature ». On en trouvera par exemple auprès des maisons Drappier à Urville, Georges Vesselle à Bouzy, Laurent-Perrier à Tours-sur-Marne, Paul Goerg à Vertus ou Piper-Heidsieck à Reims.

Une fois le dégorgement effectué, dosée ou non, la bouteille de champagne sera bouchée avec son célèbre bouchon de liège maintenu par son muselet avant d'effectuer en cave un ultime vieillissement (maturation) avant commercialisation.On prélève sur ce stock, au fur et à mesure des besoins les bouteilles qui sont alors étiquettées et mises en caisses pour expédition.

  Types de vins

Le vin de Champagne est le fruit d'une subtile élaboration effectuée tout au long de sa vinification et qui va donner ses caractéristiques au produit prêt à être consommé. Les choix faits par chaque Maison lors de ce processus détermineront, outre le type de vin, la marque gustative de celle-ci vis-à-vis du public. Les bruts représentent entre 80% et 85% de la production, mais il existe une douzaine d'autres variétés de Champagne, dont certains confidentiels.

La typicité d'un champagne peut être déterminée :

  •     lors du pressurage


    Le champagne rosé est parfois élaboré par « saignée ». Dans ce cas, la coloration est obtenue par fermentation momentanée avec les pulpes, suivie d'un pressurage, ce qui permet l'extraction des tanins et colorants de la peau. Une autre méthode, plus utilisée, est l'assemblage de vin blanc et de vin rouge.
    Les rosés pour lesquels la demande est plus forte depuis quelques années représentent moins de 5% de la production.

  •     Lors de la fermentation


    Le maitre de chai permettra la fermentation malolactique s'il désire un champagne structuré ; il l'évitera — et arrêtera donc la fermentation au terme de la fermentation alcoolique — s'il souhaite un vin plus vif.


Lors de l'assemblage


  •         Assemblage traditionnel


        Comme son nom l'indique, c'est celui qui est le plus pratiqué. Il est un mélange de cépages, de crus et de millésimes, chacun des dosages étant un choix des Maisons remis en question chaque année afin de préserver au fil des ans le style du vin de la Maison.
        C'est aussi durant cette étape qu'est le plus fréquemment réalisé le champagne rosé par assemblage d'une cuvée de vin blanc avec une cuvée de vins rouges de Champagne.

        Millésimé : soumis à aucune réglementation, le choix de ne sélectionner qu'une année unique dans l'élaboration de ces vins produit des champagnes atypiques, au caractère marqué et qui ne sont pas forcément dans la lignée habituelle des Maisons mais dont la grande qualité honore celles-ci. Ils représentent autour de 5% de la production.

        Cuvée de prestige : Ces cuvées spéciales de grande qualité sont encore plus liées au choix des Maisons (certaines en font plusieurs) mais le marché est dominé par quelques stars. Elles sont la catégorie la plus huppée de la production et en représentent à peu près 5%.

  •         Assemblage non traditionnel


        Blanc de blancs : c'est un vin issu du seul cépage blanc, le chardonnay, qui donne un champagne au goût frais et délicat.
        Blanc de noirs : élaboré à partir de raisins noirs, pinot noir ou meunier et caractérisé par la force du premier et/ou le fruité du second. Parmi les « blancs de noirs » mono-cépages, il est bien plus fréquent de trouver un 100% pinot noir qu'un 100 % meunier. Ce dernier est injustement méprisé, bien qu'il fût longtemps majoritaire en Champagne ; il n'y a guère que la maison Krug pour témoigner publiquement de l'intérêt qu'elle lui porte.

  •     lors du dosage


    C'est la teneur en sucres de la liqueur d'expédition utilisée à cette étape qui détermine la qualité du vin : brut nature, brut, demi-sec, etc.

    Brut nature aussi appelé non dosé, pas dosé ou dosage zéro : Cette catégorie a été défini par le législateur en 1996, elle implique qu'aucune addition de sucre ne doit être apportée au vin après la prise de mousse et la teneur en sucre résiduel doit demeurer inférieure à 3 grammes par litre. Dans ce type de vin, le producteur ne peut maquiller un manque de qualité de son vin.

    Extra brut : de 0 à 6 g/l : Laurent-Perrier est la première maison a avoir mis sur le marché en 1981 un champagne extra-brut en se servant d'une base de vin de 1976. À l'époque, le fromager Androuet avait déclaré que « pour la première fois il avait trouvé un vin qui mettait en valeur son fromage préféré, le vacherin » et Jacques Puisais, une sommité du monde de la gourmandise, a dit avoir « trouvé le seul vin capable d'accompagner un havane ».

    Brut : moins de 15 g/l : Alors qu'au XVIIIe siècle la qualité demi-sec était très prisée, en 1876 fut élaboré le champagne brut pour satisfaire les désirs des Britanniques amateurs de vins secs, ce qui n'était pas le cas des Français à l'époque.

    Extra dry : entre 12 et 20 g/l
    Sec : entre 17 et 35 g/l
    Demi sec : entre 33 et 50 g/l
    Doux : plus de 50 g/l

  •     Lors de la maturation


    Outre le type de cépage utilisé qui détermine l'aptitude de garde du vin, quelques Maisons font le choix de ne commercialiser certaines cuvées qu'au terme de plusieurs années de maturation, laissant ainsi le vin développer son arôme qui marquera d'autant plus son caractère par rapport au reste de la ligne.

  •     Par ailleurs, le terroir a son importance : d'où les Vins de Champagne Grand-Cru. Il y en a 17. Leur origine géographique est considérée comme des meilleures, d'où ce classement.


Enfin, on fabrique en Champagne des vins... autrement typiques :

    * Le Crémant-de-Champagne pétillant dont la pression n'est que de 3 atmosphères.
  * Les Coteaux champenois, des vins rouges ainsi que des vins blancs tranquilles qui font aussi partie de l'appellation Champagne.
    * Le Rosé des Riceys.

Le raisin de Champagne est également utilisé pour élaborer un apéritif, le ratafia et des digestifs : le marc de champagne et la fine de Champagne.



IV-La bouteille de champagne


Flacons

    La bouteille de champagne classique a une contenance de 75 cl ; elle est plus épaisse et résistante que les bouteilles de vin courantes afin de résister à une pression des gaz de six atmosphères. Le fond du flacon est aussi fortement creusé pour la même raison, ce qui permet au remueur de bouteilles de pouvoir y glisser son pouce. Cependant une seule marque propose une bouteille à fond plat transparente, il s'agit de la célèbre cuvée « Cristal de Roederer ». Le tsar Alexandre II de Russie qui craignait pour sa vie, avait exigé ce type de bouteilles afin de vérifier facilement qu'aucune bombe ne soit dissimulée dans le renforcement de la bouteille.

    Les négociants champenois ont créé au XIXe siècle une série de bouteilles de différentes contenances — À noter que pour les vins de Bordeaux, certains noms de bouteilles correspondent à des contenances différentes —, seuls la demi-bouteille, la bouteille et le magnum sont couramment utilisés pour l'élevage du vin, les autres formats sont généralement remplis avec du vin déjà fermenté :

  •      le huitième : 9,4 cl (inusité) ;
  •      le quart : 18,75 ou 20 cl (utilisé par les compagnies aériennes et parfois dans les boîtes de nuit) ;
  •      la demie : 37,5 cl (vendue en restaurant) ;
  •      le médium : 60 cl (inusité) ;
  •      la bouteille : 75 cl (la plus vendue) ;
  •    le Magnum : 1,5 l soit 2 bouteilles. L'expérience montre que le vin de Champagne se conserve le mieux dans un magnum, il y vieillit plus lentement, assurant au nectar une excellente longévité. Un magnum de champagne déçoit rarement et il est recommandé au-delà de quatre convives ;
  •      le jéroboam : 3 l soit 4 bouteilles, est le plus demandé des grands flacons.


Les contenances supérieures au jéroboam sont très rares, bien que leur dimension et leur esthétisme accentuent le caractère festif des événements, les flacons, fragiles et très chers à produire, deviennent rapidement peu pratiques à manipuler. Toutes les bouteilles de contenance supérieure au jéroboam portent des noms bibliques, à l'exception du souverain (26,25 litres) et du primat (27 litres).

Le choix de noms bibliques restent pour le moment inexpliqué. Certains ont voulu y voir l'empreinte des familles protestantes qui sont venues s'installer en Champagne. En fait, il semble que la source de cet usage soit beaucoup plus ancienne car dès les années 1370 on trouve la trace du « jéroboam », appelé « roboam » et du « balthazar » dans l'œuvre poétique d'Eustache Deschamps [4].

  •      le réhoboam : 4,5 l soit 6 bouteilles, qui n'est plus commercialisé depuis 1983. ;
  •      le mathusalem : 6 l soit 8 bouteilles ;
  •      le salmanazar : 9 l soit 12 bouteilles ;
  •      le balthazar : 12 l soit 16 bouteilles ;
  •      le nabuchodonosor : 15 l soit 20 bouteilles, soit entre 120 et 140 flûtes..


Certains négociants ont récemment introduit des flacons aux contenances encore plus extravagantes.

  •      le salomon : 18 litres soit 24 bouteilles, créé par la Maison Drappier  ;
  •      le Souverain : 26,25 litres soit 35 bouteilles ;
  •      le primat : 27 litres soit 36 bouteilles, créé par la Maison Drappier, fait référence au Primat des Gaules  ;
  •    le melchizédec : 30 litres soit 40 bouteilles. Ce flacon de 54 kilogrammes, inventé par Michel Drappier, doit son nom à un ancien roi de Salem (aussi orthographié Melchisédec), empli de brut « Carte d'or », a été tiré initialement à dix exemplaires et vendu au prix de 2 925 euros. Fabriqué par un verrier italien, son prix de revient vide est de 750 euros. Chaque année dix exemplaires sont commercialisés.


Un moyen mnémotechnique rend les principales tailles de bouteilles dans l'ordre croissant de contenance : « Car de bon matin je remarquais sa banalité » (Quart / Demi / Bouteille / Magnum / Jéroboam / Réhoboam / Mathusalem / Salmanazar / Balthazar / Nabuchodonosor).

Le bouchon


Le bouchon de liège des bouteilles de champagne est célèbre pour sa forme en champignon bien plus complexe que celle cylindrique des bouchons utilisés pour les autres vins. En fait, cette forme lui est conférée par le goulot de la bouteille dans lequel il n'est que partiellement inséré.

Il est, au moment de l'embouteillage, cylindrique et de fort diamètre (31mm). Pour que le bouchon puisse entrer, il est nécessaire de le mettre en place par compression (réduction forte du diamètre à 17mm) dans le col de la bouteille sur la moitié de sa longueur, puis de l'écraser en forme de champignon pour recevoir le muselet. Ce bouchage « en force » permet de s'assurer que le bouchon ne sautera pas tout seul, sous la pression du gaz contenu dans le vin. Avec le temps, le bouchon perd son élasticité naturelle. La partie du bouchon située au niveau du goulot est déformé lors de l'écrasement nécessaire à la mise en place du muselet et se dessèchera plus vite que celle en contact avec le vin. D'où la forme au moment de l'ouverture de la bouteille, plus étroite au niveau du col. Cela est de plus favorisé par la différence de qualité des lièges (de plus en plus chers) constituant le bouchon. En laissant tremper un bouchon usagé, il reprend en partie sa forme originelle.

On distingue nettement, sur un bouchon, de par la différence d'aspect des lièges:

  •      La tête, parfois appelée manche et partiellement engagée dans le goulot, est constituée d'un aggloméré de liège. Cette méthode de fabrication autorise des tailles de bouchons bien supérieures à ce qu'il est possible de récolter aujourd'hui sur les arbres. De moindre qualité (pour le vin), cette partie n'est pas en contact avec le vin.
  •      Le corps, constitué de deux rondelles de liège massif aux plis croisés, est collé à la base de la tête. En contact avec le vin, cette partie assure l'étanchéité du flacon.


Une fois assemblés, meulés et poncés, les bouchons font l'objet d'une sélection individuelle et sont généralement traités en surface (paraffine solide), pour garantir leur étanchéité et favoriser leur introduction dans la bouteille.

Au-dessus du bouchon, une plaque en fer-blanc est maintenue, avec le bouchon, par du fil de fer préformé, appelé muselet. Cette plaque empêche le fil de fer de s'enfoncer dans le bouchon. Le muselet est repris sur la collerette du goulot, et maintient le bouchon qui ne peut alors plus être éjecté par la pression dans la bouteille. Les plaques de muselet (également appelées « capsules » dans le langage courant) sont devenues l'objet d'une collection, la placomusophilie.

Il existe un chocolat du nom de « bouchon de champagne » ayant la même forme que le bouchon et aromatisé au marc de champagne.

Le vieux centre de la ville de Troyes est en forme de bouchon de champagne.


V- Instances officielles

L'Union des Maisons de Champagne (UMC) installée à Reims regroupe les négociants en Champagne dès 1882.

Le Syndicat Général des Vignerons de la Champagne (SGV)installé à Épernay regroupe depuis 1904 les vigneron.

Le Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC) possède son siège à Épernay ; il a notamment pour rôle de gérer l'appellation d'origine contrôlée du Champagne. Officiellement créé par la loi du 12 avril 1941, cette interprofession entre les négociants et les vignerons existe informellement depuis 1919, date à laquelle les syndicats des deux professions prennent l'habitude de se réunir, une fois, l'an pour discuter du prix du raisin afin de stabiliser le prix de vente du Champagne[1]. Le CICV est co-présidé par le président du SGV et le président de l'UMC.

Le VITeff (Biennale Internationale des Techniques champenoises et effervescentes) se tient à Épernay et dont la 10e est annoncée pour 2008.


VI-Le marché du champagne


La superficie

La superficie constatée en AOC lors des déclarations de récolte s'établit pour 2002 à 29,3 milliers d'hectares, dont 21,8 pour le département de la Marne. À la vendange 2006, la superficie en production fut estimée à 32 200 hectares.

En 2007, le vignoble champenois s'est étendu sur 32 341 hectares, dont 21 917 dans le département de la Marne, 7 327 dans l'Aube et 3 097 dans l'Aisne et la Seine-et-Marne sur un total de 317 villages, auxquels pourraient s'ajouter 2 500 hectares actuellement non plantés. L'Aube est le deuxième département en superfice d'appellation champenoise.

Voir le paragraphe sur la procédure d'extension.

La production annuelle

La production annuelle s'établit autour de 2,5 millions d'hectolitres, soit à peu près 350 millions de bouteilles par an. Elle avait baissé lors de la campagne 2001/2002 pour remonter à 2,4 Mhl en 2002/2003.

Les stocks

Les stocks s'élèvent en 2002/2003 à 3,4 Mhl, soit une disponibilité totale de 5,8 Mhl. Ce chiffre est en légère mais constante progression au cours des 10 dernières années.

Les expéditions

Les expéditions avaient connu un pic à 310 millions de bouteilles lors de la campagne 1998/1999, surtout vers l'étranger, juste avant le passage à l'an 2000, suivi d'une baisse sensible. 2002/2003 confirme la reprise déjà constatée lors de la campagne précédente. Volume annuel de ventes se montent autour de 700 millions à 900 millions d'euros.

Les expéditions, évaluées en millions de bouteilles, ont représenté

  •      Campagne 2002/2003, 290,7 millions de bouteilles en hausse de 4 % sur l'exercice précédent.
  •      Campagne 2003/2004 : 300 millions de bouteilles vers 190 pays.
  •      Campagne 2004/2005 : 307,5 millions de bouteilles.
  •      Campagne 2005/2006 : 321,6 millions de bouteilles.


Sur ce total, la répartition par destination en 2004 a été la suivante :

  •      France : 60,0 % ;
  •      Union européenne (hors France) : 25,1 % ;
  •      Autres pays : 14,9 %.


La répartition par filière de vente en 2004 a été la suivante :

  •     Négociants : 67,4 %, ils regroupent 280 marques.

           Parmi les négociants, il existe 12 grands groupes qui pèsent ensemble plus de 170 millions de bouteilles (55% des expéditions de 2004). Ces groupes disposent à l'étranger d'efficaces réseaux de distribution et sont les locomotives de la profession. Lors des vingt dernières années une quarantaine de marques ont changé de main pour rejoindre le plus souvent l'un de ces grands groupes et la concentration semble loin d'être terminée.

  •      Récoltants-manipulants : 23,5 % (70 millions de bouteilles en 2004). Ils sont un peu moins de 5 000 vignerons qui réalisent 93% de leurs ventes sur le seul marché français. Ils élaborent un champagne à leur nom à partir de la production de leur seul vignoble. La moitié d'entre eux vinifient eux-mêmes et les autres ont recours à une coopérative.
  •     Coopératives : 9,1 %. Au nombre d'une soixantaine, elles fonctionnent à partir des vendanges apportées par leurs membres (à peu près la moitié des 5 000 vignerons récoltants leur apportent tout ou partie de leur production. Elles commercialisent environ 28 millions de bouteilles dont 62% sur le marché français.


Source : Viniflhor (Office national interprofessionnel des fruits, des légumes, des vins et de l'horticulture).


L'appellation d'origine contrôlée

L'appellation « champagne » est une AOC, mais l'indication « Appellation d'origine contrôlée » ne figure que très rarement sur les étiquettes des bouteilles de champagne. C'est la seule appellation, avec celle de cognac, qui est dispensée de cette mention, car c'est le seul vignoble qui n'a pas de vin déclassé (tous les autres vignobles vendent AOC et vin déclassé).

Le mot « champagne » lui-même est également protégé avec une grande vigilance.

Ainsi la commune de Champagne, 660 habitants, située dans le canton de Vaud en Suisse a dû renoncer à mentionner le nom de Champagne sur les vins (non pétillants) produits dans son terroir de 28 hectares, dans le cadre d'un accord international intervenu entre la Suisse et l'Union européenne en décembre 1998.

P
our cette même raison, la firme Yves Saint-Laurent a dû interrompre le lancement d'un parfum qu'elle avait nommé Champagne. Le nom du parfum a finalement été changé, il est actuellement commercialisé sous le nom Yvresse.

Aux États-Unis, même si l'appellation « champagne » est considérée comme « semi-générique » par la loi américaine et est autorisée si elle est suivi de la mention du lieu de production (mais uniquement pour la commercialisation intérieure), de nombreux producteurs américains de méthode traditionnelle — notamment ceux qui ont fait leur preuve sur le marché américain — leur préfèrent désormais les appellations « méthode champenoise » ou plus généralement la désignation de « sparkling wine » (« vin pétillant »). Paradoxalement, seuls certains producteurs américains visant le marché bas et milieu de gamme utilisent encore la désignation « champagne », notamment Korbel, Tott ou Cook's.

Les millésimes

L'art champenois consiste à assembler des crus non pas à composer des millésimes. Les cuvées millésimées ne dépassent jamais plus de 5% des ventes de champagne. Elles sont surtout un extraordinaire vecteur de communication pour doper les ventes et faire parler des marques. Les marques rivalisent d'idées et organisent des évènements autour de leurs millésimés pour faire parler d'elles.

Selon le Comité interprofessionnel des vins de Champagne, le millésime « est un outil de valorisation. La demande est toujours forte mais le vignoble champenois n'est pas extensible, la croissance ne peut donc se faire que dans le haut de gamme ». Une cuvée millésimée se vend en moyenne 30% à 40% plus cher que le brut et beaucoup plus dans le cas des cuvées de prestige. La tentation est donc forte de millésimer même quand l'année ne le mérite pas vraiment. Entre 1945 et 2004, la Champagne a millésimé 46 fois.

Or, millésimer n'est pas une démarche sans risque, car selon Olivier Krug, « un millésime est une figure libre par rapport à un brut. Il réflète le climat d'une année, c'est une personnalité, un caractère ». Pour Benoît Gouez de chez Moët & Chandon, « élaborer un millésime, c'est bousculer les codes d'une maison ».


VII- Anecdotes et informations pratiques


De par sa situation au cœur du vignoble champenois et du fait que des instances officielles (CIVC, SGV, VITeff) autant que de nombreuses maisons de Champagne (Moët & Chandon, Champagne Mercier, etc.) y soient installées, la ville d'Épernay se présente comme la capitale du Champagne.

Une boisson réputée

Cette boisson a acquis une forte notoriété internationale en devenant un synonyme de luxe, étant employée notamment pour célébrer les grandes occasions. La particularité « effervescente » du champagne est un peu à l'origine de ce caractère festif : on fait sauter le bouchon, plus rarement on sabre la bouteille, et la victoire est fêtée dans de nombreux sports par l'aspersion de la foule à l'aide d'une bouteille de champagne agitée par les vainqueurs depuis leur podium. C'est ainsi le cas en formule 1 ou lors des étapes de l'épreuve cycliste du Tour de France (la loi Évin a supprimé cette coutume sur le Tour de France [1]). De même, le baptême des navires se fait traditionnellement en brisant une bouteille de champagne sur la coque.

Œnologie

Un champagne jeune (12 mois à 3 ans) dispose d'arômes d'une grande fraîcheur qui peuvent correspondre à des parfums de fruits blancs ou rouges, d'agrumes, de fleurs blanches, de végétaux, de ferments (levure, mie de pain) ou encore à des senteurs minérales. Pour le champagne plus mature (3 à 5 ans), les arômes sont plus ronds et forts et s'établissent dans le registre des fruits jaunes, secs ou cuits, d'alcools végétaux, d'épices, de confiserie et de pâtisserie. Après 5 ans le parfum est plus complexe et s'exprime au travers d'arômes de fruits très mûrs ou confits, de parfums de sous-bois, de torréfaction, de grillé ou de miel.

Savoir lire une étiquette

On peut lire sur une étiquette de champagne la marque, le nom de l'élaborateur, le dosage (brut, sec, zéro dosage, etc.), le millésime — ou en son absence, la commune d'origine des raisins, et parfois la cotation qualitative des raisins : « grand cru » pour les dix-sept communes qui ont le droit à ce titre ou « premier cru » pour les quarante et une autres. Le statut professionnel du producteur est obligatoire et se traduit par les caractères suivants :

  •     NM : Négociant manipulant. Maisons de champagne qui élaborent et commercialisent leur vin. La majorité possède des vignobles, mais achète aussi le raisin de producteurs locaux ;
  •     RM : Récoltant manipulant. Regroupe l'ensemble des vignerons — à peu près 5 000 et un tiers de la production — qui élaborent et commercialisent leurs propres cuvées à partir de leur seul raisin ; ce sont les seuls « petits producteurs ». Ils doivent uniquement vinifier le produit de leurs parcelles pour qu'ils aient droit à la dénomination « champagne de vigneron » dans la limite de 15 500 kilos /hectare.
  •     CM : Coopérative de manipulation. Ce sont des vins élaborés et vendus par une union de producteurs ;
  •     RC : Récoltant coopérateur. Le viticulteur confie ses raisins à sa coopérative pour qu'elle élabore le vin, puis récupère tout ou partie des bouteilles terminées pour les commercialiser ;
  •     SR : Société de récoltants. Assez rare, le plus souvent familiale, elle élabore et commercialise en commun ;
  •     ND : Négociant distributeur. C'est un négociant qui achète des bouteilles terminées à d'autres opérateurs, et les commercialise sous sa propre marque.
  •     MA : Marque d'acheteur. Un commercialisateur a demandé à un négociant d'apposer sa propre marque sur des bouteilles qu'il a achetées. Produit le plus souvent ordinaire.

Critères de qualité d'un champagne

  •      L'aspect visuel des bulles: Dans les meilleurs champagnes, les bulles sont petites et montent en colonnes initerrompues depuis le fond du verre. Lorsque les bulles sont grosses et apparaissent de manière aléatoire, c'est un indice de faible qualité. Si vous ne voyez pas de bulles, soit le verre est parfaitement lisse et propre (plûtot rare), soit le vin est défectueux.


  •      Le goût des bulles dans la bouche: Plus le champagne est fin moins les bulles vont sembler agressives en bouche. il ne faut pas que les bulles vous rappellent une boisson gazeuse.
  •      La texture: Les champagnes produits selon la méthode traditionnelle devraient offrir une certaines épaisseur par suite de leur longue maturation sur lies.

Servir le champagne

Le vin de Champagne se boit en toutes occasions et il peut être le vin unique de tout un repas.


  •      Les extra bruts sont idéaux avec les huîtres (l'iode se marie mal avec le sucre), les poissons crus de la cuisine japonaise et tous les fruits de mer.
  •      Les bruts non millésimés et les champagnes « blanc de Blancs » se boivent en apéritif et peuvent accompagner les entrées et les plats de poissons et de fruits de mer.
  •      Les bruts millésimés et les champagnes rosés peuvent être servis avec les plats de viande et les fromages ; les millésimes les plus jeunes doivent précéder les vins plus anciens.
  •      Le sec et le demi-sec sont parfaits en accompagnement de desserts.


Déboucher la bouteille avec douceur

En premier lieu, il est nécessaire de savoir que lorsque l'on ouvre une bouteille de champagne, le bruit d'un bouchon qui saute se fait au détriment de la sensation gustative, même si ceci est réalisé au profit du côté festif. Il est donc primordial de renoncer au bruit et de toujours retirer le bouchon avec délicatesse pour garder toute la saveur. Rappelons aussi qu'un bouchon de champagne incontrôlé peut atteindre une vitesse de près de 15 m/s (soit 50 km/h).

De manière toute aussi contrariante, un bouchon trop vite enlevé peut se solder par un jaillissement d'un jet mousseux causé par une concentration de bulles excessive : on appelle cela un phénomène de « gerbage ». Bien que les pilotes de formule 1 réalisent intentionnellement cette action en secouant fortement la bouteille avant de l'ouvrir, les Maisons de champagne se préoccupent au contraire de prévenir ce phénomène au sein de leurs usines. Sur leurs lignes de production, les bouteilles s'entrechoquent en permanence, agitent leur contenu et créent ainsi de nouvelles bulles de gaz carbonique susceptibles de provoquer le gerbage à l'ouverture de la bouteille ; et ainsi occasionner une perte de champagne mais aussi ralentir la cadence de production de leurs bouteilles.

Servir frais

Le champagne doit être servi frais, entre 6 et 8 °C lorsqu'il est jeune, jusqu'à 10 °C lorsqu'il est plus mature ou millésimé. On place la bouteille pendant 20 à 30 minutes dans un seau à champagne rempli à moitié d'eau et de glace (pas plus d'une dizaine de cubes de glace). On peut également placer la bouteille au réfrigérateur (surtout jamais dans le compartiment à glace et pire au congélateur).

La température de service chez « Lasserre » qui est un grand restaurant où le vin de Champagne est roi est de 9 °C. Les champagnes les plus anciens, au delà de quinze ans d'âge, peuvent être offerts à 14 ou 15 °C, c'est-à-dire, à la température d'une bonne cave.

Qu'elle soit dans un seau à champagne ou au réfrigérateur, la bouteille de champagne ne doit pas rester à la lumière et surtout pas être exposée à la lumière de néons, car la lumière lui donne assez rapidement un goût détestable - ce conseil est valable pour tous les vins à bulles. Il est donc conseillé de couvrir ou d'emballer la bouteille d'un linge fin ou au mieux - de façon plus raffinée - avec du papier de soie.

Le service

On utilise de préférence une flûte ou un verre dit « tulipe », les coupes étant accusées de perdre l'arôme du champagne ainsi que de laisser les bulles s'échapper plus facilement. Il faut penser à changer les flûtes chaque fois qu'on change de cru. La dose standard est 10 cl. Les sommeliers comptent 6 à 10 flûtes pour une bouteille de 75 cl. Le contenant doit absolument être en verre ou cristal et surtout pas en plastique. Le plastique étant hydrophobe, il ne permet pas aux bulles d'être fines et de pétiller : elles restent collées aux parois.

Pour un repas uniquement au vin de Champagne, la quantité globale conseillée pour tout le repas est d'à peu près une bouteille par personne - ce qui représente le double des quantités autorisées en France pour conduire. On peut évaluer la répartition conseillée tout au long du repas comme suit :

  •      pour le cocktail ou le vin d'honneur, une bouteille pour quatre à six personnes ;
  •      pour le repas, une bouteille pour deux à trois personnes ;
  •      pour le dessert, une bouteille pour huit personnes;


Le service du champagne, dit « à la champenoise », suit un protocole particulier :

  •      la bouteille n'est tenue que par le fond, le pouce enfoncé dans la cavité et les doigts alignés le long du corps ;
  •      le verre est rempli au maximum aux deux tiers, au mieux à moitié pour que le vin ne se réchauffe pas trop vite ;
  •      le goulot ne doit pas toucher le bord du verre, une petite rotation finale permet de se débarrasser de la dernière goutte ;
  •     les grandes bouteilles (balthazar, etc.) sont soutenues dans la pliure du bras.


Quelques biscuits

Il était autrefois de tradition d'accompagner la dégustation du champagne de petits biscuits longs et rectangulaires recouverts de sucre glace : les biscuits à la cuiller ou biscuits roses de Reims.

Sabler ou sabrer le champagne ?

La question de savoir s'il faut dire sabler ou sabrer le champagne revient souvent au moment d'en ouvrir une bouteille. Elle est souvent prétexte à de plaisantes polémiques. Les deux se disent mais ne signifient pas la même chose.

À l'origine, Sabler le champagne signifiait : boire d'un trait. L'expression vient du mot sabler au sens de couler de la matière en fusion dans un moule en sable. Par analogie avec l'opération, on désigne métaphoriquement l'action de verser d'un trait le vin dans son gosier par ce terme technique.

Sabler le champagne au sens de « boire rapidement », que les dictionnaires courants donnent comme sens vieilli, n'est plus utilisé. Dans son acception qualifiée de moderne, l'expression signifie « boire le champagne en compagnie pour fêter une heureuse occasion ». On ne sable aujourd'hui que le champagne, et aucun autre breuvage (on ne sable pas du thé ou du bordeaux), alors que l'expression d'origine s'appliquait à n'importe quel vin.

Sabrer le champagne doit se comprendre métonymiquement : on ouvre la bouteille sans la déboucher mais à l'aide d'un sabre : d'un mouvement vif, on fait glisser le plat de la lame le long du goulot en donnant un coup très sec avec le dos du sabre sur le col de la bouteille. Le choc asséné combiné à la pression du vin à l'intérieur de la bouteille permet de la casser net, de la décapiter proprement. Le col, le bouchon et le muselet sont violemment éjectés, suivis de projections de gaz, de vin et de mousse. Cette manœuvre nécessite un minimum de précaution et d'adresse, pas forcément un sabre ; un objet métallique lourd et allongé, avec une arête, peut faire l'affaire.

On peut donc sabrer le champagne pour, ensuite, le sabler.

Le champagne et la santé

De par sa teneur en alcool, la consommation excessive de vin de Champagne peut être nuisible pour la santé. Sa consommation est spécialement déconseillée aux femmes enceintes, en raison des effets possibles de l'alcool sur le développement du fœtus.

Cependant, le vin de Champagne fut longtemps chaleureusement recommandé en œnothérapie au motif qu'il « dissipe les états nauséeux et soutient le moral ». Le chanoine Godinot en 1718, dans son traité sur les vins de Champagne, assurait : « De tous les vins, il n'en est pas de meilleur pour la santé qu'un vin gris de Champagne, ou couleur œil de perdrix ».

Ses qualités :

  •      Son gaz carbonique provient uniquement de la seconde fermentation et n'est pas artificielle, comme l'est celle de certains vins mousseux et des boissons gazéifiées.
  •      Le champagne n'irrite pas l'estomac malgré un pH très faible, il ne nuit pas à la digestion, mais l'améliore, en dissolvant les graisses et en évitant les ballonnements.
  •      Comme tous les vins blancs secs, il est diurétique et aide à éliminer les excès.
  •      Il est riche en sels minéraux assimilables, en particulier en potassium, en calcium, en magnésium et en soufre, et possède donc des propriétés dépuratives, détoxicantes et anti-inflammatoires. Il agit ainsi sur les rhumatismes, les rhumes et les allergies.
  •      Il contient aussi des oligo-éléments, dont le zinc, utile à la régulation de l'influx nerveux, et avant l'utilisation des anxiolytiques, le champagne était reconnu comme antidépresseur et anxiolytique. Il contient aussi du phosphore et du lithium importants pour la régulation des humeurs.


Le champagne rouge

Au XIXe siècle, quelques maisons élaborèrent du vin de Champagne effervescent de couleur rouge en ajoutant à du champagne blanc un quart ou un tiers de vin rouge tranquille, puis une part de liqueur d'expédition de couleur rouge. Ce type de produit fut interdit et la dernière maison qui en élabora fut la maison F. Giesler en 1887.


VIII-Changement climatique

Le réchauffement global de la planète aura sans aucun doute des conséquences sur la culture de la vigne et sur l’industrie du champagne en particulier. Le climat septentrional et les sols calcaires permettent aux viticulteurs champenois d’avoir une production de qualité. Non seulement un climat frais produit des vins âpres et légers nécessaire pour la réalisation d’un bon champagne mais en plus les sols calcaires apportent aux raisins une acidité qui permet aux arômes de se développer longuement au cours de la phase de vieillissement ; une élévation des températures et une longue saison chaude en Champagne modifieraient de ce fait les propriétés et le bon déroulement du processus de vieillissement de ce vin.

Au cours de l’été 2003, la France a connu les températures les plus chaudes jamais connues. Les faibles précipitations et la chaleur ont non seulement provoqué un dessèchement du raisin, mais elles ont également eu pour conséquence une forte concentration de sucre dans les grains. Les niveaux d’acidité ont chuté à mesure que le raisin se gorgeait de sucre, alors qu’un champagne à besoin d’une bonne acidité pour bien vieillir et développer ses arômes. La production de 2003 à été réduite de 50% environ par rapport à une année normale.

Des scientifiques émettent l’hypothèse que, si le changement climatique se maintenait, il se pourrait fortement que l’on assiste à l’émergence de vins pétillant en Grande-Bretagne; certaines régions du sud de l'Angleterre possédant un sol calcaire comparable à celui de la région de Champagne.


IX-Citations

En 1961, Madame Bollinger répondit à un journaliste du London Daily Mail qui l'interrogeait sur sa consommation de Champagne :

  « Je le bois lorsque je suis joyeuse et lorsque je suis triste. Parfois, je le prends quand je suis seule. Je le considère obligatoire lorsque j'ai de la compagnie. Je joue avec quand je n'ai pas d'appétit, et j'en bois lorsque j'ai faim. Sinon je n'y touche jamais, à moins que je n'aie soif ».

« Le champagne : c'est le seul vin qui laisse la femme belle après boire », disait de lui la Madame de Pompadour.

« Si je n'étais roi de France, je voudrais être prince d'Ay » aurait dit Henri IV.




L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.



18 septembre 2008

Acceuil & Sommaire général

   La Cave de Tahiti, vous propose ses meilleurs sélections dans le domaine des Champagnes & Spiritueux.

   Pour une soirée imprévue entre amis ou pour tous simplement créer ou compléter votre cave ou encore offrir un cadeau original et particulier.
  Vous trouverez dans l'ensemble que vous propose
La Cave de Tahiti, le budget qui vous correspond.

  La Cave de Tahiti, est le distributeur exclusif en Polynésie Française des Maisons;

Comte Audoin de DAMPIERRE & MATAVAI RHUMS, rhums arrangés de TAHITI.....


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SOMMAIRE GÉNÉRAL


I- TOUT SAVOIR SUR LE CHAMPAGNE


II-  LE CHAMPAGNE DRAPPIER

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III- LE CHAMPAGNE CONTE A. de DAMPIERRE

(La Cave de tahiti est le distributeur exclusif)

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IV- RHUM ARRANGÉ MATAVAI RHUMS, rhums arragés de TAHITI

(La Cave de tahiti est le distributeur exclusif)


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VI - CATALOGUE


VII - CONTACT


VIII - CONDITION GÉNÉRALE DE VENTE


L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

 

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18 septembre 2008

Le Champagne DRAPPIER

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SOMMAIRE




I- PRÉSENTATION

II- LE VIGNOBLE

III- LA CAVE

IV- LES RÉFÉRENCES



 I- PRÉSENTATION

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   Installée à Urville au coeur de la Côte des Bar depuis 1808, notre famille cultive aujourd'hui un domaine de 40 ha. Charles de Gaulle, épicurien avisé, est venu en voisin de Colombey  les Deux Eglises pour enrichir sa cave de nos plus fameuses cuvées.

 

   Planté par les Gallo-Romains vers l'an 1, notre vignoble fut un des premiers à être amélioré par les moines Cisterciens de l'Abbaye de Clairvaux. Saint Bernard a certainement participé à la construction de nos caves du XIIème siécle.

    Les cuvées au caractère bien affirmé qui y mûrissent actuellement, sont expédiées vers les meilleures tables des cinq continents.

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  II- LE VIGNOBLE


     Le vignoble Drappier représente l'atout essentiel de la typicité et de la régularité des cuvées.
Nos aïeux se sont attachés à choisir des parcelles particulièrement bien exposées et puissamment calcaires qui produisent des vins expressifs.

   Sur plus de 40 hectares situés à Urville, le Pinot Noir est roi (70%) tandis que le Chardonnay (15%) et le Pinot Meunier (15%) assurent l'équilibre des assemblages.

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     Par association, les vignes de Cramant fournissent l'essentiel des Chardonnays tandis que les Pinots Noirs proviennent principalement de la montagne de Reims avec Bouzy et Ambonnay.

   Ce sont ainsi près de 75 hectares très particuliers par leur géologie et leur climat qui constituent la base inamovible de la production Drappier. Cultivé avec un soin particulier, le vignoble familial reçoit les mêmes amendements naturels qu'au siècle dernier.

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Michel et André           DRAPPIER



     Les méthodes utilisées sont simples pour ne pas dire élémentaires afin que la nature puisse s'exprimer librement.

     Les moûts issus de ces parcelles donneront ainsi des vins de caractère, riches et typés.

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     II- LA CAVE


    Les dégustations d'assemblage s'effectuent en famille et le palais est seul juge. Chaque cépage, chaque cru et chaque presse sont dégustés avec une infinie patience. La création de la Cuvée exprime ainsi le savoir-faire acquis par huit générations de vignerons et toute la substance d'une terre champenoise subtile et variée.

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   Au terme d'une prise de mousse particuliérement lente, les millésimes mûrissent de longues années dans la fraîche obscurité des caves de Reims creusées dans la craie au siècle dernier.

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   Les caves d'Urville, construites au XIIème siécle par les moines de Clairvaux abritent les cuvées spéciales ainsi que les gros flacons qui sont la fierté de notre maison.
    En effet, la maison Drappier est la seule au monde à effectuer la prise de mousse dans le flacon d'origine pour tous les contenants de la demie au rarissime Primat (27 litres).

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   Suite à un remuage essentiellement manuel, les bouteilles sont dégorgées puis dosées. Une liqueur (secret de famille) vieillie en fut de chêne et bonbonnes, apporte là encore une touche maison.

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   Après quelques mois de repos, une ultime dégustation permettra ou non de libérer les vins pour l'expédition.

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 IV- LES RÉFÉRENCES

Champagne Drappier, une pluie d'étoiles et une reconnaissance internationale

 

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 En cultivant son indépendance depuis près de deux siècles, la maison Drappier a non seulement créé une gamme de Champagnes au caractère bien affirmé mais aussi et surtout su convaincre une clientèle exigeante.
  Aujourd’hui la spécificité de nos cuvées est reconnue à Paris, Cannes ou Biarritz mais aussi dans tous ces petits villages de France où on aime déguster des vins authentiques.
  En ce début de 21e, siècle aidé par l’accélération de la communication et des moyens de transport, le Champagne Drappier est aussi bien apprécié à Londres, New York et Tokyo que Beyrouth ou Le Cap et dans le plus isolé des Relais et Châteaux de Nouvelle Zélande où l’on apprécie l’air pur et les bonnes choses de la vie.

   

                     
Carte Blanche Brut : Elu meilleur Champagne Brut sans année par le "Wine Spectator" 1996.          

Carte d'Or Brut : Recommandé par "60 Millions de Consommateurs"

Cuvée Signature Blanc de Blancs : Guide Hachette des Vins de France.

Rosé Val des Demoiselles (élaboration par macération): Médaille d'Or International Wine Challenge 2001.

 

Grande Sendrée 1989 : Recommandé par Serena Sutcliffe (Ventes aux enchères de vins de chez Sotheby's) et classé exceptionnel par Robert Parker.
    Cuisine et Vins de France 1998.




       

18 septembre 2008

Le Champagne Comte Audoin de DAMPIERRE

Champagne COMTE AUDOIN DE DAMPIERRE


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La Cave est le Distributeur exclusif en Polynésie Française et Nouvelle Calédonie du Champagne COMTE AUDOIN DE DAMPIERRE.


 SOMMAIRE




  I- UNE FAMILLE, UN CHAMPAGNE...UN ART DE VIVRE

  • Le champagne : un savoir faire familial depuis 1880
  • La recherche constante de la perfection 


    II-UN METIER ENTRE TRADITION ET CREATION

  • Créer un champagne, un art qui ne s'improvise pas
  • Perpétuer la tradition


    III- LE CHAMPAGNE MODE D’EMPLOI

  • Comment fait-on le Champagne ?
  • Qu’est ce qu’un Millésime ?
  • Comment reconnait-on un bon champagne ?
  • Pourquoi un Champagne est-il bon ?
  • Où stocker le Champagne ?
  •  Les vertus thérapeuthiques du champagne
  • Quelques conseils pour finir...

   IV- Où EST IL PRÉSENT ?

   

V- LES RÉFÉRENCES





 I- UNE FAMILLE, UN CHAMPAGNE...UN ART DE VIVRE



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Aymar, Marquis de Dampierre
Pair de France
(1787 - 1845)


         Issue d'une des plus anciennes familles de France, la famille de Dampierre mêle, depuis sept siècles, son destin à la terre nourricière de la Champagne. En 1300, la juridiction de Guy de Dampierre, Comte de Flandres et Sénéchal de Champagne, s'étendait de Bruges à Reims.
Reims ! Ville des sacres des Rois de France qui donna au vignoble champenois ses lettres de noblesse. Après leur couronnement en la Cathédrale de Reims, les Rois, la cour et le peuple de Reims s'étourdissaient de ces vins de Champagne. La vocation prestigieuse et festive de ces vins, avant d'être mousseux, traçait son sillon peu à peu..
.


  • Le champagne : un savoir faire familial depuis 1880


       C'est au XVIIe siècle que fut découverte la propriété particulière du vin de Champagne de "prendre mousse".
Ainsi naquit le champagne, vin d'exception à l'écume pétillante.
Ce breuvage exceptionnel devait tôt ou tard croiser la destinée d'une famille hors du commun.
En épousant Marie Boisseau, dont la famille était apparentée aux grandes dynasties du champagne, l'arrière grand-père d'Audoin de Dampierre lia son nom à la production de champagne. Il inaugura, à partir de 1880, un savoir-faire,
une tradition et des principes intangibles de qualité qui se perpétuent à travers les générations.


  •  La recherche constante de la perfection


       A
près avoir appris son métier sans modération, Audoin de Dampierre a souhaité créer sa propre marque en ressuscitant des savoir-faire ancestraux. Si l'histoire du champagne ne manque ni de panache ni de souvenirs, Dampierre décante l'avenir. En homme de l'art patient et passionné de la qualité,
il apporte un soin particulier à l'assemblage des grands crus qui seront pour vous des promesses de bonheurs gustatifs inégalés
.

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Comte Audoin de DAMPIERRE





II-UN MÉTIER ENTRE TRADITION ET CRÉATION

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       Le champagne, comme on le sait, résulte de l'assemblage de vins issus de cépages différents. C'est la marque et non le vignoble qui différencie chaque type de champagne.
La préparation de la cuvée fait appel à la créativité et au génie humain.
Dampierre n'offre que des Premiers crus et des Grands crus.
Toute la subtilité, gage de qualité, consiste à anticiper sur la manière dont ces vins, en vieillissant, vont se mêler, se bonifier, s'unir finalement afin de donner le meilleur champagne possible. Cet art de l'assemblage est farouchement gardé secret...


  • Créer un champagne, un art qui ne s'improvise pas



      La réputation d'un champagne dépend d'un subtil équilibre de parfums et de la recherche d'arômes qui ne s'improvisent pas. Rigoureux quant à la sélection des vignerons auprès desquels il s'approvisionne, ne laissant à personne le soin de marier les Grands crus, veillant personnellement au vieillissement de son champagne, Audoin de Dampierre engage son nom.
Passé maître dans l'élaboration du champagne, il utilise des installations de vinification très modernes sans pour autant renoncer aux méthodes et aux traditions ancestrales
.

  • Perpétuer la tradition 

    Soucieux de son image et de la pérennité             de la marque, Audoin de Dampierre recherche le raffinement dans une             démarche qualitative. Pour ses très grands crus, il             a remis au goût du jour l'art du ficelage qui remonte             au XVIIIème. En effet, en 1735, une "Ordonnance royale" imposait             que chaque bouteille de champagne fût ficelée par une             cordelette de chanvre à trois brins et poissée.
            Redécouvert par le Champagne Dampierre, ce savoir-faire a nécessité             la restauration d'outils anciens utilisés il y a plus de deux             siècles dans les caves d'autrefois. Long et coûteux,             ce procédé original est réservé à             la Cuvée de PRESTIGE, vieillie au minimum dix ans.
 

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III- LE CHAMPAGNE MODE D’EMPLOI

Ou tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le champagne sans jamais oser le demander. 


  • Comment fait-on le Champagne ?


      Si           vous voulez tout savoir, il vaut mieux d'abord acheter un livre (le           "Bonal" est mon préféré) et ensuite, visiter une           cave. Mais si vous aimez la synthèse, voici les grandes étapes           :

          On récolte les raisins qui sont très vite conduits au           pressoir (fin septembre, début octobre). On presse rapidement           (l'unité est 4 tonnes de raisins que l'on appelle un marc). On           obtient alors du vin de champagne non mousseux. En novembre, les fermentations           sont terminées. 


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      Les           différents crus des différents villages sont alors assemblés           (c'est là le procédé le plus important) pour former           le Brut de la maison. Vous vous doutez que la recette de l'assemblage,           ou plutôt sa composition détaillée est jalousement           gardée par le chef de cave. En janvier de l'année suivante,           nous mettons en bouteille (il faut environ 1.3 kg de raisin pour obtenir           une bouteille). Chaque bouteille reçoit une infime quantité           de ferments naturels qui vont provoquer la "prise de mousse" ou fermentation           Malo-Lactique.

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      Les bouteilles reposent à plat (sur lattes) pendant 2 ans et demi dans nos caves de craie où la température est toute l'année de 10°C. A maturité, les bouteilles sont remontées de la cave, dégorgées (on enlève le dépôt), dosées (le dosage "Brut" est d'environ 7 gr. de sucre par bouteille), lavées, séchées, habillées et expédiées à nos clients et amis. En tout, il y a plus de quarante opérations précises entre la grappe vendangée et votre verre.

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  • Qu’est ce qu’un Millésime ?

 
      

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      Un champagne millésimé ( par exemple le millésimé 1990) provient des meilleurs crus d'une très bonne année et seulement de cette année là. Par opposition,

          le "sans année" ou N.V. (Non-Vintage en anglais) peut être un vin de champagne élaboré à partir des vendanges de plusieurs années. Les grands millésimes ont toujours une spécificité, un style et une délicatesse qui  leur est propre. Un millésime de Blanc (Blanc de Blancs millésimé) indique que le vin de champagne qui vous est proposé est un assemblage de Chardonnay. Je ne millésime pas toutes les années mais seulement les années exceptionnelles (il n'y eut que 4 millésimes en 10 ans). Le millésime est souvent une bonne affaire car il ne coûte que 30 % de plus qu'un Brut sans année et sa qualité est incomparable. Vous aurez de l'enthousiasme à le déguster et à l'offrir. A mon goût, les millésimes les plus brillants furent 1980, 1985 et 1990. Il faut les goûter et en parler. On peut les garder entre 10 et 15 ans. J'ai dégusté récemment un 1980 Grand Cru Blanc de Blancs Comte de Dampierre au "Récamier" à Paris. C'était sublime.....    Un grand moment.          
 


  • Comment reconnait-on un bon champagne ?

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    Il faut savoir que la vérité est dans votre verre, quelque soit la marque, la renommée ou l'étiquette.           Regardez d'abord, admirez la robe, la couleur doit être plaisante. Toutes les nuances de jaune sont permises, depuis le jaune-vert jusqu'au jaune-rosé en passant par le jaune-doré, à condition d'être nettes et belles. Sentez ensuite, certains champagnes ont un nez extraordinaire, les fruits rouges dénotent le Pinot (les 3 cépages de la Champagne sont : Pinot Noir, Pinot Meunier et Chardonnay). Les grands Chardonnay si élégants vous donnent au nez une sensation exquise de fraîcheur, les arômes sont subtils et délicats ; en général, les femmes l'adorent.
      La Cuvée des Ambassadeurs, proposée plus loin par La Cave, est un assemblage de 50% de Pinot Noir et de 50% de Chardonnay, ce qui est rare. Dégustez enfin, avec votre langue, avec votre bouche, avec votre palais.
     Le champagne est le vin des rois, soyez exigeant, goûtez-le vraiment. Prenez du plaisir. Vos papilles découvriront tous les secrets de ce vin blond, s'il est jeune ou vieux, s'il est charnu ou délicat, enfin et surtout, s'il vous plaît. Il m'est souvent arrivé d'avoir de l'enthousiasme pour un champagne tellement l'assemblage (c'est à dire le mariage de plusieurs crus provenant de villages différents) était réussi, complet et équilibré. C'est cela un bon champagne. Vos sensations et votre plaisir vous guideront. N'ayez pas de craintes, ne dites pas "je ne suis pas connaisseur" car vous avez un palais et vous faites bien évidemment la différence entre un champagne superbe, un champagne moyen et un champagne ordinaire.        


  • Pourquoi un Champagne est-il bon ?


    A cette question, il faut avoir une réponse simple.

          Le champagne est bon s'il est bien assemblé, avec de bons raisins, produits par de bons vignerons, dans des bons villages qui ont une bonne exposition. Ensuite, il faut qu'il soit bien vieilli, dans une bonne cave. C'est donc tout simple: il faut faire un sans faute dans les 40 opérations qui séparent la vigne de votre verre (je dis           "verre" mais on peut dire "flûte" ou "coupe").
          En ce qui me concerne, je trouve qu'il n'est pas nécessaire de prendre 36 villages pour faire une cuvée. Je me contente de 6, mais je choisis les meilleurs. De plus, en n'achetant que des raisins chers, j'ai une bonne chance de faire du bon champagne.



  • Où stocker le Champagne ?

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    Les maisons de qualité vous vendent de grands champagnes qui ont vieilli entre 2 et 3 ans en cave (5 ou 6 ans ou davantage pour les millésimes). Ainsi, il est bien " rond " et bien fait ; il ne souffrira pas s'il passe         quelques mois dans votre cuisine.
      Evidemment, une bonne cave est préférable mais tout le monde n'en a pas. Alors, commandez-en 12 bouteilles à la fois que vous renouvellerez lorsqu'il ne vous en restera plus que trois. Un conseil néanmoins : évitez absolument de laisser la bouteille debout (car le bouchon sèche) et à la lumière (car cela "donne un goût").
      Mon père, qui vivait à Paris, avait toujours deux caisses dans le placard de son bureau et personne ne s'en est jamais plaint. Il y avait aussi 2 bouteilles au frais dans le bas du réfrigérateur...  Pour le cas où ! .... (elles n'y restaient d'ailleurs jamais très longtemps).         



  • Les vertus thérapeuthiques du champagne

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    On peut lire dans l'excellent "Livre d'or du Champagne" par le Colonel Bonal que "le champagne est un remède naturel, renommé pour ses qualités médicales qui ne se trouvent réunies dans aucun autre vin. C'est un reconstituant de valeur indubitable (une coupe de Dampierre chasse instantanément la fatigue). Le champagne rend aux malades le goût de la vie, c'est le breuvage idéal pour les opérés ; il est léger et facile à digérer. Son champ d'application est très vaste car il améliore l'état des malades, diminue les fièvres et les infections les plus variées". Le champagne est très recommandé par le corps médical.           


  • Quelques conseils pour finir...


      N'ayez jamais moins de 2 bouteilles au frais dans le bas           du réfrigérateur. Si vous êtes invité à           dîner, c'est bien plus amusant d'apporter du Champagne Dampierre           que des chocolats ; cela fait plaisir à tout le monde et met           une ambiance excellente à la soirée. Et si on s'invite           chez vous, au moins vous n'en manquerez pas. Rien n'est pire, en effet,           que de manquer de champagne ! Quelle est la bonne température           ? Si vous le sortez du "frigo" quand les gens arrivent, c'est parfait.           Si vous avez un peu de glace (2 bacs), un seau à glace et de           l'eau, c'est mieux. La bonne température est 10°C.
          Avec quoi le champagne se boit-il ? Avec rien si vous avez envie d'un           petit remontant, avec tous les petits biscuits apéritifs. Essayez           le Rosé millésimé avec une charlotte aux fraises,           c'est frais et apprécié. J'aime aussi le Rosé avec           le saumon, le Rosé avec la pintade (en hiver). On peut boire           du champagne Demi-Sec avec du foie gras, c'est délicieux. J'aime           moins le mariage du champagne et du chocolat ! Il ne faut jamais oublier           que c'est une boisson raffinée, élégante, délicieuse.           En principe, elle ne saoule pas, mais il ne faut pas abuser et ce n'est           pas parce qu'il reste 2 verres dans la bouteille qu'il faut absolument           la terminer car l'excès est toujours préjudiciable. Vous           verrez, le champagne est toujours aussi bon le lendemain.

          Le champagne, c'est la fête, la convivialité, le plaisir, ne l'oubliez pas.



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IV- Où EST IL PRÉSENT ?

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PAYS DISTRIBUÉS :

  • CANADA
  • USA
  • AFRIQUE DU SUD
  • EUROPE :
  • Suède
  • Finlande 
  • Allemagne
  • Belgique
  • Pays Bas
  • Suisse
  • Italie
  • Espagne
  • Autriche 
  • Ukraine.

  • HONG-KONG
  • JAPON
  • AUSTRALIE
  • PACIFIQUE SUD
  • Polynésie Française (La cave de tahiti)
  • Nouvelle Calédonie (La cave de tahiti)
  • Nouvelle Zélande


   V- LES RÉFÉRENCES


Des Champagnes qui font des bulles dans la presse


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Avant d'accompagner vos joies, vos fêtes, le Champagne doit mûrir dans le silence. Nous y veilliont jour après jour... C'est dans la presse en revanche que les CHAMPAGNE CONTE A.de DAMPIERRE font du bruit. Avant de goûter les champagnes et afin de vous mettre l'eau ou plutôt le champagne à la bouche, voici quelques appréciations portées par des guides gastronomiques renommés.


Comte de Dampierre Family Reserve : 95/100. Wonderful harmony in this rich, toasty Champagne. Seamless and elegant, it evokes citrus and honey, ending on a walnut note. The structure i firm, supporting the flavors and raw-silk texture. Fabulous length. At his peak. Drink now through 2003."
Wine Spectator

"La maison offre des Champagnes à la hauteur de ses ambitions et nous avons eu le coup de foudre pour le Rosé "Oeil de Perdrix" ainsi que pour la Cuvée des Ambassadeurs.
Gault Millau, Guide Le Vin.

"The rich, toasty non-vintage Blanc de Blancs steals the show; the recently released 1988 is a vibrantly fruity wine of great finesse"
Tom Stevenson - Decanter

"Un Blanc de Blancs comme il doit être: or aux reflets verts. Fin et élégant. A l'attaque vive suivie d'arômes floraux. Beau vin."
"L'Oeil de Perdrix, c'est-à-dire d'une teinte rose léger, nous offre un nez fin et évolué. L'attaque est ronde suivie d'un goût fruité, ce vin de Champagne vise la finesse et parvient à son but."
Guide Hachette

"Brut Grande Année : A very complete and enjoyable champagne. Taste dry, almost delicate in texture, with mature flavors of toast, vanilla and honey. Rich in spice and fruit flavors, with a lingering finish."

"Highly recommended. We love it."
London Wine

"Quant au "Prestige", il a énormément plu à tous ceux qui, comme moi, pensent qu'un grand champagne atteint sa plénitude vers l'âge de dix ans."
Michel Piot - chroniqueur gastronomique au Figaro

Des références de prestige...

Le Palais de l'Elysée, l'Hôtel de Matignon, le Sénat, l'Assemblée Nationale, plusieurs grands Ministères mais aussi, la Cour d'Espagne et 42 Ambassades et Consulats de France en commandent car c'est un grand représentant de l'élégance française

Les champagnes Dampierre à la carte des meilleurs tables


Les Crayères à Reims (G. Boyer), Le Crocodile (E. Jung) et le  Buerehiesel à Strasbourg, le Jockey Club et Guy Savoy à Paris, Patrick Guilbaud à Dublin, le Pinchiorri à Florence et Le Cirque à New York.


Des champagnes cotés dans la finance et les affaires

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Lafarge Ciments, Paribas, Aston Martin, Cap Gemini, Essilor, L'Oréal, Matra, Siemens et Vivendi. Mais surtout plus de deux mille clients satisfaits, fidèles, charmants et très attentifs à la qualité et au rafinement de ce qu'ils offrent (mariage, affaires) et à ce qu'ils boivent.

 

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

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